Interrogations contemporaines

La fin de cette première décennie du 21e siècle a été marquée par de nombreuses crises: la crise des subprimes, la crise de la dette Européenne. Pour y remédier, et remettre en marché cette machine à l'arrêt, les gouvernements nationaux ont mis en place des plans massifs de relance de l'investissement.

Mais ces investissements se sont faits par l'emprunt, et il est évident que toute dette doit être remboursée. Devant les efforts consentis par les peuples, je pense notamment au peuple Grec, au peuple Espagnol, certaines élites ont cru bon d'étaler au grand jour l'étendue de leur réussite. Il n'en fallait pas plus pour que le monde politique s'en saisisse et leur tombe dessus. Le Front de Gauche en France, ou encore Podemos en Espagne en sont des exemples frappants.

Malgré une certaine gêne devant ce décalage entre le peuple et les élites, je pense qu'il est légitime de se demander s'il n'est pas aujourd'hui, plus particulièrement en France, devenu "honteux" d'être aisé ?

Quel est le fondement de ces discours anti-riches ? Peut-on reprocher à une personne d'avoir eu le courage de son activité ? Peut-on reprocher à un citoyen d'avoir pris l'initiative de créer son propre emploi, et les richesses correspondantes ?

Non, je ne pense pas. Réprimander la réussite d'un entrepreneur, c'est aussi envoyer un mauvais signal de non-valorisation de la prise de risque. Il faut au contraire valoriser cette réussite, et inviter ces entrepreneurs dans les écoles, et former notre jeunesse à l'entreprenariat.

La taxe à 75%  fut un très mauvais signal envoyé au monde des affaires. Imaginer vous envoyer 75% de ce que vous gagnez directement à l'Etat ? Non, et fort heureusement, la majorité au pouvoir a compris son erreur, et a décidé de ne pas renouveler cette mesure vide de sens.  

Depuis, d'autres mesures sont venues aider les entreprises comme le CICE (Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi), et le pacte de responsabilité. Ces mesure vont dans le bon sens. Espérons que ce ne soit qu'un début, dont la loi Macron serait l'emblème de ce changement de politique au service de l'Entreprise.

Qu'en pensez-vous ?