Interrogations contemporaines

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Le bouclier fiscal: vraiment choquant ?

Aujourd'hui, je vous soumets un autre article à propos de l'une des mesures phare du début de quinquennat de Nicolas Sarkozy, à savoir le bouclier fiscal. Cette mesure avait pour but que tout contribuable ne voit pas partir plus de 50% de ses revenus sous forme d'impôt. Autrement dit, cette mesure empêchait tout contribuable de travailler pour l'Etat.

Ce dispositif faisait parti de la loi TEPA qui incluait également les heures supplémentaires défiscalisées.

Cette mesure avait suscité une levée de bouclier des principaux partis de gauche dont le Parti Socialiste dans un contexte de diabolisation du Président Sarkozy, "président des riches". A l'époque du Yacht de Bolloré, des vacances dans le Sud, du Fouquet's, les partis d'opposition ont voulu montrer l'écart entre un président proche des élites, mais déconnecté du peuple.

Finalement cette mesure fut abrogée au cours du quinquennat pour répondre aux attentes des peuples souffrant des conséquences de la crise des Subprimes. Mais réfléchissons bien, et mettons de côté l'aspect aisé des contribuables ayant pu bénéficier du bouclier fiscal. Qui parmi nous accepterait de voir partir plus de la moitié de ses revenus directement dans les caisses d'un Etat dépensier, incapable d'établir un budget à l'équilibre depuis 1974. La réponse est simple, personne.

Certes, l'Etat a du faire des chèques de plusieurs milliers d'euros parfois a des contribuables qui n'étaient pas dans le besoin. Mais cette mesure n'était-elle pas un acte de justice fiscale et sociale ?  La question mérite d'être posée.

Le point clé de ce 21e siècle sera la mobilisation de cette épargne que disposent les plus aisés au service de l'intérêt collectif. En attendant que nos politiques prennent la mesure du problème, les grandes fortunes ont continué à fuir ce pays vers la Belgique, la Suisse; (cf Gérard Depardieu), et les pression fiscale s'est alourdie, notamment pour les classes sociales supérieures.

Plutôt que de mettre en place des mesure de confiscation fiscale, l'Etat ne devrai-il pas inciter au retour de ces capitaux dont la nation a tant besoin. Puisqu'il est incapable de mettre en place des politiques sociales justes et équilibrées, l'Etat ne devrait-il pas déléguer ces missions à des organismes extérieurs ?

Pourquoi ne pas mettre en place une fiscalité incitatives pour les classes aisées ? Par exemple, ne pourrions-nous pas augmenter exonérer totalement les dons au profit d'associations d'intérêt générales diverses et variées comme les restos du cœur, la croix rouge..?

Quelles autres mesures pourraient-on mettre en place afin de mieux capter  ces revenus, cette épargne ? La question mérité un débat, calme et posé.

Qu'en pensez-vous ?



15/04/2015
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